L'entrée principale du site d' Angkor Wat

Angkor Wat le grand Angkor et les douves

Au delà de la restauration, le site est aménagé en integrant la nature

A l'interieur des ruines

Galeries a l'interieur des ruines

Un peu d 'ombre a travers le site

Le site ressemble à un parc

Offrandes au Bouddha

Cettains secteurs ne pourront etre mieux restaures

Superbe details de sulpture dans la masse des pierres

Amenage, le site d' Angkor s'apparente à un parc

Vue latérale du complexe d' Angkor thom incluant le célèbre Bayon.

La galerie sulptée du temple principal

La nature se mélange avec les temples

Les tours du Bayon aux visages enygmatiques

Les tours du temple inspirées pour leur forme des fleurs de lotus.

Allée centrale du Temple d' Angkor Wat

Jayavarman VII le roi le plus populaire du Cambodge

ANGKOR WAT

Le site d' Angkor Wat est la fierté des Khmers d'aujourd'hui et devient peu à peu la raison d' être du tourisme au Cambodge. Il faut bien reconnaître que ce que l 'on y découvre est unique au monde et surprenant de puissance et de beauté. Les temples se ressemblent mais sont tous différents. Si les modes de construction, d'assemblage des pierres restent sensiblement les mêmes, les styles et les sulptures diffèrent suivant que l'on visite le Bayon ou Bantey Srei.
Le Cambodge ancien n'a guère laissé de vestiges avant le VIIe siècle. L'histoire et l'art du Cambodge sont traditionnellement divisés en trois grandes périodes : la période préangkorienne s'ouvre au début de notre ère pour s'achever au tout début du IXe siècle, lorsque l'installation de la monarchie khmère dans la région d'Angkor devient effective. Commence alors la période dite angkorienne, qui s 'organise sous une centralisation croissante du pouvoir souverain.

Suit la période postangkorienne où l'affaiblissement du Cambodge, devant la poussée expansionniste du Siam entraîne bientôt l'abandon définitif d'Angkor en tant que capitale. L'histoire préangkorienne commence au Ier siècle de l'ère chrétienne, au moment où le royaume du Funan établit des contacts commerciaux avec l'étranger et notamment avec l'Inde. Ses souverains seraient nés de l'union d'un prince indien et d'une princesse-serpent indigène. Si des récits d'émissaires chinois (le plus ancien date du IIIe siècle) attestent ce royaume, rien ne subsiste cependant de l'architecture et de la statuaire de cette époque. Vers 550, le dernier des souverains du Funan disparaît; les Annales chinoises mentionnent dès lors le royaume du Zhenla, dont le berceau semble avoir été une région au sud du Laos actuel. Le site de la première capitale du Zhenla, fondée dans la seconde moitié du VIe siècle, n'a cependant pas encore été retrouvé.

Reste que le Cambodge est l'un des nombreux pays du Sud-Est asiatique qui, dès le Ier siècle, subit l'influence prépondérante de l'Inde : les éléments les plus élevés de la civilisation indienne, la langue sanskrite et les religions - hindouisme (çivaïsme et vishnouïsme) et bouddhisme -, sont ainsi passés de l'Inde au Cambodge, pour constituer les fondements, par la suite adaptés, transformés, voire magnifiés, de la civilisation khmère classique. Au VIIe siècle, apparaissent les plus anciennes inscriptions sur pierre, non plus rédigées seulement en sanskrit, mais partiellement en khmer. Quant aux plus anciens monuments d'importance existants, ils témoignent que l'art du Cambodge ancien, a su rapidement, en tout cas dès le VIIe siècle, se distinguer de ses modèles indiens.
La monarchie angkorienne est fondée en 770 par Jayavarman II, dont le sacre se fera en 802, au nord d 'Angkor, au Phnom Kulen. Le fonctionnement est basé sur le Shivaïsme. On vénère Shiva représenté par un Linga, construit dans un sanctuaire,au sommet d'une colline. Les pyramides à gradins apparaissent, en représentation de la montagne sacrée.On pratique alors des sacrifices. L'économie repose sur une exploitation agricole intensive. l 'irrigations des rizières entrainant de grands travaux hydrauliques, la monarchie se tourne vers une centralisation politique et administrative. Le Roi Indravarman fait construire à Roluos entre 880 et 890, un vaste réservoir de presque 4km de long sur 1km de large. Il alimente ainsi le sanctuaire de Préah Ko. Yasovarman fonde la première Angkor en construisant le Baray oriental ( 7km x 2km) Il fait ériger le Phnom Bakheng, un temple de 108 tours monté sur une pyramide à cinq niveaux. C'est la demeure des Dieux. Au sommet, on y vénère le Linga Raja. Lorsque Jayavarman IV devient roi du Cambodge en 928, il décide de conserver pour capitale sa propre cité, Koh Ker, située à 85 km au nord-est d'Angkor. Dès 921, il y établi de nombreux sanctuaires de taille colossale, voués à une représentation de Shiva, Maître des Trois Mondes. C'est vraisemblablement au moment de son sacre qu'il fait ajouter au grand ensemble du Prasat Thom le prang, une pyramide à cinq gradins, haute de trente-cinq mètres et destinée au linga royal.
La statuaire khmère s'engage dès lors sur la voie du gigantisme et d'une diversification iconographique. Au hiératisme géométrique du style de Bakheng succèdent le sens du mouvement et une nouvelle douceur du modelé, sensible notamment dans les visages qui s'éclairent d'un sourire énigmatique, presque humain. Le retour vers Angkor s'effectue sous le règne de Rajendravarman (944-967). Grand souverain, il mène vers 950 une campagne victorieuse contre les Chams; il est également un grand constructeur: dans la partie est du site d'Angkor, il fait ériger deux majestueux temples-montagnes, le Mébon oriental et Prè Rup. Ces monuments, en particulier les linteaux des portes, témoignent de la perfection de l'architecture khmère à cette époque, que l'on retrouve également dans la ronde-bosse.
Sous son règne, les dignitaires acquièrent un pouvoir nouveau, et particulièrement les brahmanes, maîtres spirituels et conseillers du roi. En attestent les fondations prestigieuses des monuments qu'ils ont érigés : le célèbre temple de Banteay Srei a ainsi été fondé en 967, par le brahmane Yajnavaraha, guru du futur roi Jayavarman V. Il n'existe pas, dans tout l'art khmer, d'ensemble architectural plus richement décoré que Banteay Srei, où il est manifeste qu 'oeuvrèrent les meilleurs artistes et artisans du Cambodge. Le grès rose utilisé est d'une qualité si exceptionnelle que toute la finesse des sculptures est parvenue intacte.
D'une rare invention, tout à la fois traités avec exubérance et raffinement, les bas-reliefs narratifs des portes, des linteaux et des frontons inaugurent l'une des tendances les plus significatives de l'art khmer à venir. L'art de Banteay Srei constitue l'une des contributions majeures du Cambodge au patrimoine artistique mondial.

Au XIème siècle, seront construit le Baphuon et le Baray occidental.

Une nouvelle dynastie accède au pouvoir. Suryavarman II construit le temple-montagne d' Angkor, au début du XIIème siècle.Le temple est totalement érigé avant d'être agrémenté de bas reliefs végétaux et animaux, ciselés dans la masse. La statuaire se consacre de plus en plus au sacré. Elle devient peu à peu hiératique.

Jayavarman VII accède au trône en 1181 Il consacre le bouddhisme Mahayana comme religion d'état. La statuaire évolue et les bouddhas souriants, aux yeux mi clos apparaissent. Les tours a visages comme le Bayon remplacent les tours-sanctuaires représentant le roi. Jayavarman VII se consacre au développement de son royaume; il fonde plus d'une centaine d'hopitaux, crée des routes, des relais, et fait reproduire les temples de la capitale dans tout le pays.

Au XIIIe siècle, Angkor couvrait environ 100 km2 et était l'une des plus grandes villes du monde, mais son déclin commença peu après. Menacés par les attaques de leurs voisins Siams, les Khmers quittèrent les lieux vers 1430 pour installer leur capitale plus au sud. Rapidement le site d Angkor fut recouvert par la jungle.

De nombreux sites proposent des images d 'Angkor Wat et des autres lieux mythiques du Cambodge, comme Koh Ker. Vous pourrez par exemple admirer de très belles photos sur le site de Kchalot . En cliquant sur le lien Video d'Angkor vous pourrez survoler rapidement la citée de l'empire Khmer. Aujourd'hui, la gloire d 'Angkor a laissé place à la fôret tropicale et les arbres règnent après les Dieux-Rois. Vidéo Les danseuses Apsara sont peut être les dernières représentations vivantes de l' art khmer. Elles sont partout présentes sur les bas reliefs des temples d' Angkor, mais l' Ecole de Danse Royale sélectionne parmi les candidates de tout le royaume, les plus aptes à suivre un entrainement stricte, pour apprendre l'art des mouvements secrets de la danse des nymphes Apsara. Vidéo

Si vous désirez séjourner quelques jours à Angkor vous pouvez essayer l' Hotel la Noria, tenu par un couple de français; les chambres sont réparties dans des bungalows, dans un petit jardin et le restaurant, en mezzanine est tout a fait agréable de même que le personnel. Un réseau de chauffeurs / taxi dont certains parlent français sera à votre disposition pour vous emmener sur les differents sites à visiter. Réservation par tel 855 063 96 42 42 fax 855 063 96 42 43 ou email (clic sur la carte ci dessous)